Aucune règle n'impose d'enregistrer les prélèvements refusés pour une non-conformité.
"La responsabilité du laboratoire est engagée à partir du moment où il accepte le prélèvement, pas dans le cas contraire" précise un responsable national de Bio Qualité. Il s'agit seulement d'une recommandation de bonne pratique, voire, tout simplement, de bon sens.
En effet, si le prescripteur et le patient appellent pour s'inquiéter des résultats, le biologiste risque de ne pas pouvoir leur répondre faute de trouver dans son système d'information une trace de l'intervention du laboratoire.
Et ce, alors même que le prélèvement aura été refusé et qu'un autre aura probablement été demandé.
"Notre conseil, indique toujours le même interlocuteur, c'est que tout prélèvement qui arrive au laboratoire doit être enregistré. En cas de refus, il faut en informer à la fois le prescripteur et le patient". Ne serait-ce que par précaution.
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