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mercredi 18 avril 2018

FORFAIT JOUR IMPOSE ???

CODE DU TRAVAIL

Le forfait-jours pourra désormais être imposé aux cadres

En examinant le projet de loi sur les ordonnances voté par les députés, le Sénat a approuvé les réformes. À quelques modifications près. Une sixième ordonnance, sous forme d’amendement, a été déposée le 31 janvier en commission mixte paritaire. Elle crée la surprise.
01/03/2018  Entreprise & Carrières

Le forfait-jours pourra désormais être imposé aux cadres
Lors de la commission paritaire mixte, sénateurs et députés ont autorisé qu’un employeur puisse imposer à un salarié de passer en forfait-jours, à la condition d’un accord préalable avec les syndicats. Ce qui permet de passer outre la réglementation sur le temps de travail. Point le plus important, le salarié n’aura plus la possibilité de s’y opposer : refuser le passage au forfait-jours pourrait lui valoir un licenciement. Julien Damay, avocat, réagit : « Il faut reconnaître qu’en pratique, avant cette décision, on ne demandait pas non plus son avis au cadre lors de son embauche. Le forfait-jours allait avec le poste et était pratiquement imposé. »
Pour rappel, le forfait-jours est un statut dérogatoire aux 35 heures. Il permet de travailler jusqu’à 11 heures par jour, donc de dépasser les 35, 37 ou 39 heures hebdomadaires en échange toutefois de contreparties négociées dans un accord collectif. « Des RTT le plus souvent », précise Frédéric Chhum, avocat. Il est synonyme d’absence d’horaires et d’heures supplémentaires (et par conséquent, de leur paiement).


Sans remettre en cause le fond de la réforme
Jusqu’à présent, le forfait-jours était basé sur le volontariat, ce qui permettait à chaque salarié de le refuser individuellement. S’y opposer vaudra désormais licenciement. Maître Damay ajoute : « La condition à ce forfait-jours est un accord avec les syndicats. On va repasser par un accord majoritaire », la norme souhaitée par l’exécutif.
Maître Chhum relativise néanmoins la mesure : « Le forfait-jours est une mine pour les plaideurs. Il est aisé de contester sa validité quand il n’y a pas de contrôle de la charge de travail. A priori, le nouvel amendement ne changera pas ce contentieux. » Julien Damay ajoute : « Sauf si, au cours de l’entretien d’évaluation par exemple, on mentionne la charge de travail et on la quantifie. » Ce qu’a mis récemment en place France Télévision.
Le forfait-jours n’est pas la seule modification réalisée lors de la commission paritaire mixte. Les parlementaires ont ainsi rétabli la généralisation des accords majoritaires au 1er mai 2018 (qui avait été supprimée au Sénat). Auparavant, par rapport aux textes votés par les députés, les sénateurs ont apporté des modifications sans toutefois remettre en cause le fond de la réforme. Ils ont notamment favorisé la mobilité internationale et européenne des apprentis en s’inspirant des recommandations du député européen Jean Arthuis dans son rapport sur le développement d’Erasmus pro. En matière de licenciement, ils ont proposé que les modèles de lettre de licenciement soient fixés par arrêté et non par décret en Conseil d’État. En ce qui concerne les ruptures conventionnelles collectives, ils ont précisé le contrôle exercé par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte). Ce contrôle permettra de s’assurer que l’employeur met tout en œuvre pour que les salariés, volontaires pour bénéficier d’une rupture conventionnelle collective, disposent des moyens nécessaires à leur accompagnement et à leur reclassement. Ils ont mis en place une obligation de formation de l’ensemble des membres du comité social et économique aux problématiques de santé et de sécurité au travail.


mercredi 11 avril 2018

DUREE DU MANDAT






La réforme du code du travail a fusionné les DP, le CE et le CHSCT en une instance unique : le CSE, Comité Social et Economique.
Vous allez devoir mettre en place le CSE au terme du mandat en cours des DP, du CE, de la DUP, de l’instance regroupée ou du CHSCT lors du renouvellement de l’une de ces institutions, et au plus tard le 31 décembre 2019.
Pour assurer la mise en place du CSE, la durée des mandats en cours peut être, pour un établissement ou pour l’ensemble de l’entreprise, prorogée ou réduite, par accord collectif ou décision de l’employeur après consultation du CE ou, à défaut, des DP (ou de la DUP ou de l’instance regroupée) de manière à ce que leur échéance coïncide avec la date de mise en place du CSE.
Des dispositions transitoires ont été prévues :
  • Si vous avez conclu un protocole d’accord préélectoral en vue d’élections professionnelles avant le 23/09/17 :
Les élections ont dû avoir lieu selon les dispositions en vigueur avant le 23/09/17, c’est-à-dire avant la publication de l’ordonnance Macron ayant fusionné les anciennes instances en une instance unique.
Vous devrez mettre en place le CSE à partir du 01/01/20 ou à une date antérieure fixée par accord d’entreprise ou par décision unilatérale après consultation du CE ou, à défaut, des DP (ou de la DUP ou de l’instance regroupée).
  • Si les mandats des IRP sont arrivés à échéance entre le 23/09/17 et le 31/12/17 :

Ces mandats ont été prorogés jusqu’au 31/12/17.
Vous pouvez prolonger leur durée jusqu’au 31/12/18 par accord d’entreprise ou par décision unilatérale après consultation du CE ou, à défaut, des DP (ou de la DUP ou de l’instance regroupée).
  • Si les mandats des IRP arrivent à échéance entre le 01/01/18 et le 31/12/18 :
Vous pouvez réduire ou proroger leur durée d’un an par accord d’entreprise ou par décision unilatérale après consultation du CE ou, à défaut, des DP (ou de la DUP ou de l’instance regroupée).


vendredi 6 avril 2018

2018 NOUVELLE BAISSE DE LA NOMENCLATURE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE

Décision du 12 mars 2018 de l'Union nationale des caisses d'Assurance Maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'Assurance Maladie

NOR: SSAU1809132S
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decision/2018/3/12/SSAU1809132S/jo/texte

Le collège des directeurs,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 162-1-7, L. 162-1-7-1, R. 162-52 ;
Vu les avis de l'Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie en date du 12 mars 2018 ;
Vu l'avis de la commission de hiérarchisation des actes de biologie médicale en date du 22 février 2018,
Décide :
Article 1

de modifier la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie, pour la partie relative aux actes de biologie médicale, telle qu'elle a été définie par la décision de l'UNCAM du 4 mai 2006 modifiée :
I. - Les dispositions générales de la nomenclature des actes de biologie médicale sont ainsi modifiées :

Code

Libellé

Cotation actuelle
(en B)

Nouvelle cotation (en B)

9106

FORFAIT DE SECURITE POUR ECHANTILLONS BACTERIO, MYCO ET PARASITO

8

9

II. - A la deuxième partie de la nomenclature des actes de biologie médicale les cotations des actes suivants sont ainsi modifiées

Code

Libellé

Cotation actuelle
(en B)

Nouvelle cotation (en B)

13

CYTOPATH. GYNECOLOGIQUE UN OU PLUSIEURS PRELEVEMENTS (FROTTIS)

55

47

24

HPV : DETECTION DU GENOME (ADN) DES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS ONCOGENES

135

100

1104

HEMOGRAMME Y COMPRIS PLAQUETTES (NFS, NFP)

27

26

1124

VITESSE DE SEDIMENTATION (VS)

7

6

1127

TEMPS DE CEPHALINE + ACTIVATEUR (TCA)

20

17

126

TEMPS DE QUICK (TQ, TP) EN L'ABSENCE DE TRAITEMENT PAR AVK

20

17

174

FIBRINOGENE (FACTEUR I) : DOSAGE FONCTIONNEL

18

17

1128

EXPLORATION DE BASE DE L'HEMOSTASE (TP + TCA + PLAQ.)

50

45

188

ANTITHROMBINE (DOSAGE IMMUNOLOGIQUE)

40

38

1141

RAI : DEPISTAGE

39

37

1140

GROUPAGE SANGUIN ABO-RH (D) (GS)

34

33

1145

PHENOTYPES RH (C, C, E, E) ET KELL (K)

34

33

5201

EX MICROBIO URINES (ECBU)

65

63

219

CULOT URINAIRE CYTOLOGIE URINES AVEC ETUDE DES CRISTAUX

15

25

1204

IGE SPEC. : IDENTIF. ALLERGENE UNIQUE (PNEUMALLERGENES)

51

50

1205

IGE SPEC. : IDENTIF. ALLERGENE UNIQUE (TROPHALLERGENES)

51

50

1202

IGE SPEC. DEPISTAGE : RECH. TROPHALLERGENES MELANGES

51

50

1201

IGE SPEC. DEPISTAGE : RECH. PNEUMALLERGENES MELANGES

51

50

967

IGE SPEC. : IDENTIF. ALLERGENE UNIQUE (VENINS D'HYMENOPTERES)

51

50

968

IGE SPEC. : IDENTIF. ALLERGENE UNIQUE (MEDICAMENTS)

51

50

966

IGE SPEC. : IDENTIF. ALLERGENE UNIQUE (LATEX)

51

50

1487

THYROIDE : AUTOAC ANTITHYROPEROXYDASE PAR METH MARQUEUR

64

60

1484

THYROIDE : AUTOAC ANTITHYROGLOBULINE PAR METH MARQUEUR

65

60

1488

THYROIDE : AUTOAC ANTIRECEPTEURS DE TSH

100

90

3784

HEPATITE C (VHC) : SD DE DEPISTAGE : AC ANTI-VHC PAR EIA

55

50

1773

RUBEOLE : SD PAR IHA OU EIA

38

36

1777

VARICELLE-ZONA : SD INF RECENTE OU RECURRENCE : IGG + IGM PAR EIA

100

85

1743

HEPATITE E (VHE) : SD : AC ANTI-VHE PAR EIA

70

60

3713

INFECTION A CMV RECENTE SD : IGG + IGM PAR EIA + ITERATIF

127

120

353

HEPATITE B (VHB) : SD : AG HBE PAR EIA

70

55

3785

HEPATITE C (VHC) : SD DE CONTROLE

55

50

354

HEPATITE B (VHB) : SD : AC ANTIHBE PAR EIA

70

50

1757

OREILLONS (V. OURLIEN) : INFECTION RECENTE : SD : IGG + IGM PAR EIA

120

110

1779

VARICELLE : SD : CONTROLE D'IMMUNITE PAR EIA

70

60

390

INFECTION A VIH 1 ET 2 : SD DE CONFIRMATION 2 REACTIONS OU PLUS

240

220

389

INFECTION A VIH 1 ET 2 : SD DE CONFIRMATION 1 REACTION

160

150

4711

HEPATITE B (VHB) : SD HEPATITE CHRONIQUE : AG HBS+AG HBE+AC ANTI-HBE PAR EIA

170

150

1208

T.S.H. (SANG)

28

25

1211

T.S.H. + T4 LIBRE (SANG)

54

45

1212

T.S.H. + T3 LIBRE + T4 LIBRE (SANG)

70

60

330

ESTRADIOL (FEMME) (E2) (SANG)

50

49

462

CORTISOL (SANG)

55

50

357

TESTOSTERONE (HOMME) (SANG)

51

50

7420

CORTICOTROPINE (ACTH) (SANG)

100

95

1135

17-OH-PROGESTERONE (SANG)

75

70

1210

T.S.H. + T3 LIBRE (SANG)

54

45

1207

THYROXINE LIBRE (T4 L OU FT4) (SANG)

28

27

1209

T3 LIBRE + T4 LIBRE (SANG)

55

54

780

SOMATOMEDINE (IGF1-SMC) (SANG)

85

80

1206

TRIIODOTHYRONINE LIBRE (T3 L OU FT3) (SANG)

28

27

1526

CREATINE PHOSPHOKINASE MB (SANG)

25

20

1213

FERRITINE (DOSAGE) (SANG)

29

25

1577

HBA1C (DOSAGE) (SANG)

27

25

1139

25- (OH) -VITAMINE D (D2+D3)

39

35

1821

PEPTIDES NATRIURETIQUES (ANP, BNP, NT-PROBNP) (DOSAGE) (SANG)

75

67

7335

TROPONINE (DOSAGE) (SANG)

65

63

1387

FOLATES SERIQUES OU ERYTHROCYTAIRES (DOSAGE) (SANG)

45

40

1374

VITAMINE B 12 (DOSAGE) (SANG)

45

40

7320

ANTIGENE PROSTATIQUE SPEC. LIBRE AVEC RAPPORT PSA LIBRE/PSA TOTAL (DOSAGE SANG)

65

60

7323

ANTIGENE CA 19-9 (DOSAGE) (SANG)

60

55

7307

PROCALCITONINE (DOSAGE) (SANG)

80

75

7325

ANTIGENE CA 125 (DOSAGE) (SANG)

60

55

1385

IGA + IGG + IGM (DOSAGES) (SANG)

66

60

1814

IGA (DOSAGE) (SANG)

25

20

7305

VITAMINE B6 (DOSAGE) (SANG)

90

80

7301

VITAMINE A (DOSAGE) (SANG)

90

80

1815

IGG (DOSAGE) (SANG)

25

20

1816

IGM (DOSAGE) (SANG)

25

20

996

SANG : EXPLORATION D'UNE ANOMALIE LIPIDIQUE

21

20

1610

SANG : IONOGRAMME COMPLET (NA + K + CL + CO2 + PROTIDES)

23

22

2012

UR. : MAGNESURIE

15

6

412

EPREUVE D'HYPERGLYCEMIE PROVOQUEE (H.P.O., H.G.P.O.)

40

30

1377

DOSAGE AUTRE IMMUNOSUPRESSEUR (TACROLIMUS, SIROLIMUS, EVEROLIMUS,…)

70

65

4122

GENOME (ARN) VIH - 1 : CHARGE VIRALE

200

180

4124

GENOME (ARN) VIRUS DE L'HEPATITE C (VHC) CHARGE VIRALE : DETECTION QUANTITATIVE

200

180

4127

PAPILLOMAVIRUS HUMAINS ONCOGENES (HPV) GENOME VIRAL

120

100

4123

GENOME (ARN) VIRUS DE L'HEPATITE C (VHC) : HYBRID MOLEC : DETECTION QUALITATIVE

180

165

4119

VHD : DETECTION QUANTITATIVE ARN VIRAL

220

200

4006

DPN : TRISOMIE 21 FOETALE : DEPISTAGE COMBINE 1ER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE

170

160

4004

DPN : TRISOMIE 21 FOETALE : DEPISTAGE 2E TRIMESTRE, MARQUEURS SERIQUES MATERNELS

120

110

4005

DPN : TRISOMIE 21 FOETALE : DEPISTAGE SEQUENTIEL INTEGRE AU 2E TRIMESTRE

150

140
Article 2

de modifier le Livre III de la liste des actes et prestations adoptée par décision de l'UNCAM du 11 mars 2005 modifiée, comme suit :
Le livre III « dispositions diverses » est ainsi modifié :
A l'article III-4, au I, paragraphe E, à la cinquième partie : « nomenclature des actes d'anatomie et de cytologie pathologiques exécutés en laboratoire d'analyses de biologie médicale » :
a) La cotation du code 0013 est modifiée comme suit :

Code

Libellé

Cotation actuelle
(en B)

Nouvelle cotation (en B)

0013

Diagnostic cytopathologique gynécologique provenant d'un ou plusieurs prélèvements effectués à des niveaux différents

55

47

b) La cotation du code 0024 est modifiée comme suit :

Code

Libellé

Cotation actuelle
(en B)

Nouvelle cotation (en B)

0024

Test de détection du génome (ADN) des papillomavirus humains oncogènes
Indication : selon les recommandations de bonnes pratiques Anaes 2002 (frottis ASC-US)
Formation spécifique : formation à la biologie moléculaire
Environnement spécifique : à réaliser dans les mêmes conditions que celles des laboratoires d'analyse de biologie médicale

135

100
Article 3

La présente décision entrera en vigueur huit jours après sa publication au Journal officiel de la République française.

Fait le 12 mars 2018.

jeudi 5 avril 2018

COR ( contrepartie obligatoire en repos)



Dans le cadre des « dispositions supplétives », l’article L 3121-38 modifié confirme que le calcul de la COR, en l’absence d’accord collectif est fixé à :
  • 50 % des heures supplémentaires accomplies au-delà du contingent annuel, pour les entreprises de 20 salariés au plus ;
  • 100 % de ces mêmes heures pour les entreprises de plus de 20 salariés. 
  • Détermination de la COR 

    Exemple concret numéro 1 

    • Un salarié effectue dans le mois de novembre 16 heures supplémentaires majorées au taux de 25% ;
    • Son contingent a été atteint à la fin du mois d’octobre ;
    • L’entreprise compte 15 salariés.
    • Il bénéficiera du paiement de 16 heures supplémentaires majorées au taux de 25% et il pourra bénéficier de 8 heures de COR (temps de repos qui sera payé lors de son utilisation)

    Exemple concret numéro 2 

    • Un salarié effectue dans le mois de novembre 16 heures supplémentaires majorées au taux de 25% ;
    • Son contingent a été atteint à la fin du mois d’octobre ;
    • L’entreprise compte 49 salariés.
    • Il bénéficiera du paiement de 16 heures supplémentaires majorées au taux de 25% et
    • Il pourra bénéficier de 16 heures de COR (temps de repos qui sera payé lors de son utilisation) 
    Utilisation de la COR : présentation synthétique 
    Les dispositions concernant les points suivants ne sont pas modifiés par la loi travail n’ont pas été modifiés ;
    • La Contrepartie Obligatoire en Repos (COR) doit être prise par journée ou demi-journée ;
    • Le droit à la COR est réputé ouvert à partir du moment où le salarié a accumulé au moins 7 heures ;
    • Son utilisation doit se faire dans un délai maximum de 2 mois et peut être accolée à la prise des jours de congés payés ;
    • La COR est assimilée à une période de travail effectif pour le calcul des droits du salarié ;
    • L'absence de demande de prise de la contrepartie obligatoire en repos par le salarié ne peut entraîner la perte de son droit au repos. Dans ce cas, l'employeur lui demande de prendre effectivement ses repos dans un délai maximum d'un an. 
    • Indemnisation 
      Elle donne lieu à une indemnisation qui n'entraîne aucune diminution de rémunération par rapport à celle que le salarié aurait perçue s'il avait accompli son travail. 
    • Demande de prise de la COR 
      • Le salarié adresse sa demande de COR :
        • Au moins 1 semaine à l'avance ;
        • La demande précise la date et la durée du repos.

        Dans les 7 jours suivant la réception de la demande, l'employeur informe l'intéressé soit de son accord, soit, après consultation des délégués du personnel, des raisons relevant d'impératifs liés au fonctionnement de l'entreprise qui motivent le report de la demande.
        En cas de report, l'employeur propose au salarié une autre date à l'intérieur du délai de 2 mois prévu à l'article D. 3121-13.
      • Report de la COR et règles de départage 

        Lorsque des impératifs liés au fonctionnement de l'entreprise font obstacle à ce que plusieurs demandes de COR soient simultanémentsatisfaites, les demandeurs sont départagés, selon l'ordre de priorité suivant : 
        • Les demandes déjà différées ;
        • La situation de famille ;
        • L'ancienneté dans l'entreprise. 
        • Report maximum 

          La durée pendant laquelle la contrepartie obligatoire en repos peut être différée par l'employeur ne peut excéder 2 mois.
        • Départ du salarié 

          En cas de départ du salarié, avant que la COR n’ait pu être utilisée :

          • Une indemnité compensatrice (ayant la qualité de salaire) lui est versée ;
          • Cette indemnité est également due aux ayants droit du salarié dont le décès survient avant qu'il ait pu bénéficier de la contrepartie obligatoire en repos à laquelle il avait droit ou avant qu'il ait acquis des droits suffisants pour pouvoir prendre ce repos. Elle est alors versée à ceux des ayants droit qui auraient qualité pour obtenir le paiement des salaires arriérés. 

mercredi 4 avril 2018

NE PAS OUBLIER QU'UN TECHNICIEN DE LABORATOIRE PEUT.......

Un technicien de laboratoire (ou laborantin) peut travailler dans différents milieux, notamment dans les secteurs de la santé (hôpitaux, centres de transfusion sanguine, laboratoires d’analyses biologiques …),
en milieu industriel (industries chimique et pharmaceutique principalement), dans le secteur de la recherche et d'enseignement (universités, centres de recherche scientifique …).
Un technicien de laboratoire (ou laborantin) peut travailler dans différents milieux, notamment dans les secteurs de la santé (hôpitaux, centres de transfusion sanguine, laboratoires d’analyses biologiques …), en milieu industriel (industries chimique et pharmaceutique principalement), dans le secteur de la recherche et d'enseignement (universités, centres de recherche scientifique …).

Le travail en laboratoire représente des dangers potentiels importants :

En effet, la manipulation :
- de produits biologiques (sang, urines, selles, ...),
- de produits et réactifs chimiques (toxiques, inflammables, cryogéniques, radioactifs, …),
- d’instruments coupants ou piquants (bris de verre des éprouvettes, pipettes, aiguilles, …),
- d’équipements électriques et matériels sous pression ou à vide,
- d’animaux de laboratoire (morsures, griffures)
constitue une série de risques préoccupants pour la santé et la sécurité du technicien de laboratoire. Même s’ils ne sont pas tous présents ou sont d’intensité et de fréquence variables selon le type d’activité du laboratoire, il faut compter souvent sur plusieurs risques s’ajoutant les uns aux autres. 
Principaux accidents du travail du laborantin
  • Accidents d'exposition au sang ou autres matières biologiques avec risques de contamination (en particulier piqures septiques)
  • Blessures par coupures de verre ou par utilisation de matériel tranchant
  • Brûlures par contact avec des flammes nues (bec bunsen) ou équipements chauds (bain-marie, four, autoclave)
  • Brûlures par contact avec des matières cryogéniques (ultra-froides) comme l'azote liquide
  • Brûlures mettant en cause des matières inflammables
  • Affections cutanées par les produits et réactifs chimiques
  • Dermatoses irritatives en rapport avec le lavage et la désinfection répétés des mains
  • Atteintes radiologiques par les matières radioactives, les stérilisateurs à rayonnement ultraviolet et les lasers;
  • Atteintes oculaires par projection de liquide chimique irritant ou corrosif
  • Affections respiratoires : inhalation de gaz, d'aérosols, gouttelettes, particules nocives
  • Electrisation ou électrocution en cas de défaut d'isolation, aggravé si les sols sont humides
  • ...
La protection du laborantin
Chaque technicien de laboratoire doit d’abord avoir été informé des risques potentiels et formé à l’utilisation des matériels de protection collective (extincteurs, douches de sécurité et oculaires, évacuations de secours, matériel de nettoyage à la suite d'une fuite ou d’un déversement …).
Le laboratoire doit être équipé, selon l’activité, d’équipements de prévention collective tels que :
  • Postes de sécurité microbiologiques (PSM) adaptés au niveau de risque (P2, P3 ou P4)
  • Sorbonnes pour la protection contre le risque chimique, pour les produits volatils toxiques par inhalation ou pour toute réaction susceptible de dégager des gaz dangereux.
  • Ventilation correcte des locaux
  • Conteneurs adaptés pour les produits souillés (produits biologiques, produits chimiques, produits radioactifs...)
  • Lavabos et distributeurs de savon à commande non manuelle
  • Signalisation dans les zones où sont manipulés des agents biologiques ou des radioéléments
  • Stockage réglementaire des produits dangereux
Ensuite, chaque technicien de laboratoire doit veiller à sa propre sécurité :
- par les bonnes pratiques : pas de pipetage à la bouche mais utilisation de poires aspirantes diverses ou seringues lors de l'aspiration de liquides, recapuchonnage des aiguilles après prélèvement, utilisation de hottes lors de la manipulation de produits dangereux et/ou contaminants, nettoyage des plans de travail et des appareillages avec respect des durées d'action des désinfectants et des décontaminants, lavage des mains après chaque manipulation …
- par le port d’équipements de protection individuelle adaptés aux risques générés par les tâches à effectuer (lunettes de sécurité ou masque, blouse, gants, chaussures de protection …) et ne pas porter des vêtements inadaptés (flottants ou inflammables) ou des cheveux longs non attachés.
Les Gants
Les produits corrosifs (bases et acides forts, oxydants puissants...), les composés pénétrant facilement à travers la peau (dérivés nitrés, amines aromatiques...) doivent être manipulés avec des gants, sélectionnés selon le type de produit utilisé (gants en latex, en vinyle, en nitrile...).
Les fiches de données de sécurité précisent la nature des gants à employer, car chaque type de gant est conçu pour une protection spécifique.
Les mains doivent être aussi protégées par des gants lors de la manipulation de verreries, d’animaux …
Le port de gants à usage unique est nécessaire pour toute manipulation présentant des risques d’exposition par contact avec des échantillons potentiellement contaminés (remplissage de capillaire, confection de frottis sanguin, …). Ce risque de contamination est augmenté s’il existe de plaies ou microcoupures sur les mains.
Les gants doivent être enlevés après la manipulation à risque et avant tout contact avec du matériel "propre" afin d’éviter de contaminer ce dernier. En particulier, il faut éviter le contact des gants contaminés avec :
- la peau, les muqueuses,
- le matériel personnel (crayon, cahier…),
- le matériel commun (poignée de porte, clavier d'ordinateur, microscope, …).
Les gants d’usage courant (latex ou nitrile) ne sont pas particulièrement inflammables mais leur utilisation près d’un bec chauffant peut majorer la gravité d’une brûlure.
Les Lunettes de sécurité
Il convient de se protéger les yeux en portant des lunettes de sécurité dans les laboratoires, les salles de distillation où des risques de projection ou d’explosion sont possibles pour éviter les projections oculaires.
Le port de lunettes de sécurité est nécessaire pour toute manipulation présentant des risques d’exposition par projection d’échantillons potentiellement contaminés (débouchage des tubes à bouchon entrant, agitation au vortex, stérilisation des anses au bec bunsen…).
Pour éviter ce dernier risque, il est conseillé d’utiliser des anses stériles à usage unique. De même, le travail sous PSM (poste de sécurité microbiologique), équipement de protection collective, protège des projections oculaires.
Il convient de porter des lunettes de protection même lors de :
- port de lunettes de vue
- port de lentilles.
Le port de lentilles augmente le risque d'infection en cas de projection oculaire, le produit restant au contact avec les yeux du fait de la présence des lentilles.
L’utilisation d’écrans de protection ou de masques à visière (polycarbonate) pour toute réaction inconnue présentant des risques potentiels doit être envisagée Pour toute réaction de ce type, les quantités mises en œuvre seront réduites au minimum possible.
Les Masques de protection respiratoire
Les manipulations présentant des risques d’exposition par inhalation d'aérosols provenant d’échantillons potentiellement contaminés par des agents biologiques, ou de gaz ou vapeurs chimiques dangereuses, entraînant des pathologies respiratoires doivent s'effectuer prioritairement sous PSM.
L'usage des masques ne peut s'envisager que pour des manipulations ponctuelles de courte durée.
Il existe trois types d’appareils bien définis :
Filtres à poussière : Ils doivent être choisis en fonction de la granulométrie des particules solides et ne doivent jamais s’employer dans le cas de substances nocives ou toxiques.
Masques à cartouche : Ils possèdent une cartouche qui absorbe les vapeurs nocives ou toxiques. Cette cartouche est spécifique à des familles de produits et seulement efficace pour des concentrations ne dépassant pas une valeur donnée par le constructeur.
Appareils respiratoires autonomes : Ils peuvent être utilisés par des personnes formées à cet usage pour porter secours en cas d’incident respiratoire aigu.
La blouse
Le port de la blouse est obligatoire dans les laboratoires pour se protéger contre
les diverses projections ; cette blouse est en coton ou en matière non inflammable, elle ne sera pas conservée en dehors du laboratoire. La blouse couvre les effets personnels et est mise à l'entrée de la salle technique, portée fermée et enlevée à la sortie de la salle technique.