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jeudi 25 octobre 2018

TRANSFERT CONVENTIONNEL DES CONTRATS DE TRAVAIL.





En cas de transfert conventionnel, le transfert du contrat de travail n'est pas d'ordre public et ne s'impose donc pas aux salariés. L'accord exprès de chaque salarié est requis, celui-ci ne pouvant résulter de la seule poursuite du contrat.
Le salarié se doit d'être informé du transfert, renseigné sur le fait qu'il s'agit d'une application volontaire de l'article L1224-1 du code du travail
    (Lorsque survient une modification dans la situation juridique de l'employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du fonds, mise en société de l'entreprise, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise.)

    qu'il a le droit de refuser. Pour exprimer sa décision, il doit disposer d'un délai de réflexion suffisant. Dans le cas d'un salarié protégé, celui-ci peut refuser son passage au nouveau prestataire, et, même si l'inspecteur du travail a autorisé le transfert.

    En cas de refus de sa part, il reste employé dans l'entreprise d'origine. Si celle-ci souhaite le licencier, c'est à elle que revient le soin de mettre en oeuvre la procédure. Le refus ne constituant  pas en lui-même un motif de licenciement, l'entreprise sortante devra justifier de difficultés économiques.
    En cas d'acceptation du transfert par le salarié, le contrat se poursuit avec le nouvel employeur.


    En cas de transfert d'entreprise, les usages, les engagements unilatéraux et les accords atypiques pris par l'ancien employeur continuent à s'appliquer aux salariés de l'entreprise transférée tant que le repreneur ne procède pas à leur remise en cause ou à leur dénonciation.
    En revanche, les conventions ou accords collectifs ne sont pas automatiquement transférés : leur maintien en vigueur chez le nouvel employeur relève d'un régime particulier résultant des dispositions de l'article L.2261-14 du Code du travail.

    mercredi 24 octobre 2018

    SECURITE SOCIALE






    Le gouvernement se félicite du retour à l'équilibre de la Sécurité Sociale en 2019, avec +2.5 milliards d'euros prévus pour le régime général.

    Malgré cela, les pensions de base et les prestations familiales ne seront revalorisées que de 0.3%, un taux bien inférieur à l'inflation, prévue à 1.6% cette année. La branche maladie subit, comme chaque année, un tour de vis. Pas moins de 3.8 milliards d'euros d'économies lui  sont demandées avec une mise à contribution de l'hôpital, de la médecine de ville et de l'industrie pharmaceutique.

    Les comptes de la Sécurité Sociale se rétablissent, mais malgré cela, nous assistons à une utilisation du budget de la Sécu pour renflouer les caisse de l'Etat et celles des entreprises, au travers d'une prétendue politique de l'emploi.
    Le PLFSS 2019 prévoit en effet quantité d'exonérations de cotisations patronales mais aussi salariales.
    - La transformation du CICE en baisse de cotisations patronales privera ainsi la Sécu d'au moins 20 milliards d'euros de recettes.
    - L'exonération de cotisations salariales vieillesse sur les heures supplémentaires ne sera pas compensée = 600 millions d'euros en moins dans les caisses de la Sécu.


    Pour FORCE OUVRIERE, la garantie de l'avenir financier de la Sécurité Sociale passe par la suppression des exonérations de cotisations et par le retour de la cotisation maladie, seule source de financement sûre pour les salariés et leurs familles.



    mardi 23 octobre 2018

    RETRAITES : TRAVAIL SANS FIN.



    Après des mois de concertation, le Haut Commissaire à la réforme des retraites, J.Paul Delevoye, a exposé le 10 octobre 2018 aux interlocuteurs sociaux les grands principes du futur système de retraite.
    Il a confirmé les craintes de FO : il s'agira bien d'un système unique universel, par points, qui viendra se substituer aux 42 régimes de base et complémentaires existants.
    Il couvrira l'ensemble des salariés, ceux du privé et les fonctionnaires, les travailleurs indépendants, les professions libérales et les agriculteurs.

    L'âge légal sera maintenu à 62 ans, mais quant à l'âge effectif de départ...mystère!!!
    Le système restera un système par répartition, c'est à dire que les actifs continueront de financer, en temps réel, les pensions des actuels retraités.
    Les droits à la retraite seront calculés sur les carrières complètes, et non plus sur les 25 meilleures années pour les salariés du privé et les 6 derniers mois (primes comprises) pour les fonctionnaires.
    Le taux de cotisation sera de 28% pour les salariés et les employeurs pour tous.



    Une nouvelle phase de concertation va s'ouvrir, qui devrait durer jusqu'en avril ou mai 2019 .
    Elle abordera les délicates questions de la durée de cotisation et des carrières longues, ensuite sera élaboré un projet de loi qui devrait être soumis au vote des parlementaires avant fin 2019.
    Mais l'exécutif annonce quant même qu'une période de transition sera très progressive.
    Les retraités actuels ne seront pas concernés par le changement, ni "ceux qui seront à moins de 5 ans de l'âge de départ au moment de l'adoption de la loi".

    dimanche 21 octobre 2018

    LES CHIFFRES DE L'ACCREDITATION.



    Pour le COFRAC, c'est un "succès" et un "pari gagné" : au 31 décembre 2017, 99,3% des LBM étaient accrédités. A ses yeux, la modification de calendrier laissant au 31 décembre aux LBM leurs a permis de bénéficier de délais suffisants pour se mettre en conformité avant l'échéance.

    La prochaine étape pour les LBM devrait consister d'ici le 1er novembre 2020, à obtenir l'accréditation sur la totalité de leur activité.

    Mais il y a quelques mois le syndicat des biologiste SDB a lancé sa propre enquête auprès de ses 1250 adhérents sur leur ressenti personnel  concernant l'accréditation délivrée par e COFRAC.
    Verdict : l'accréditation des LBM est trops lourde et sans lien avec la qualité des soins.
    COMME UN DOUTE : l'accréditation ne fait plus vraiment l'actualité, les biologistes médicaux ne semblent peu convaincus par le lien entre la démarche d'accréditation trop lourde et la qualité des examens rendus aux patients.
    72.5 % des biologistes estiment que le processus génère une charge de travail trop lourde (49%) voire insupportable (23.5%)
    79.5% trouvent trop de documents à fournir (45.07%) ou beaucoup trop (34.51%), tout comme ils sont 84.28 % à juger trop important (47.14%)le nombre de documents à renvoyer ou beaucoup trop (37.14%) à chaque fois au COFRAC.
    Mais il n'y a pas que l'excès de paperasserie qui est pesant. Les relations avec le COFRAC sont, elles aussi, crispantes aux yeux des biologistes. Seul point véritablement positif : pour 59% de biologistes, les relations entre leur laboratoire et le responsable de l'accréditation du COFRAC sont régulières et plutôt satisfaisantes. Elles ne sont tendues que pour 5%, neutres à 55.74% et constructives à 39.34%.

    Mais l'essentiel est peut-être ailleurs et a trait à l'intérêt de l'accréditation au regard des soins prodigués aux patients. 59 % des biologistes  sont convaincus que la visite des évaluateurs COFRAC n'a aucun impact sur la qualité de prestation des labos pour les soins prodigués aux patients. Ils ne sont que 24% a pensé le contraire.
    Seuls 24% des sondés estiment que les écarts signalés sont pertinents (23%) ou très pertinents (1%) par rapport aux soins prodigués aux patients. L'écrasante majorité (76%) affirme que ces écarts n'apportent rien aux soins. Pire encore, 32% pensent que ces écarts signalés sont contre-productifs pour la qualité des soins.

    Près de 10 ans après le début du  processus, le bilan est donc largement négatif.

    On peut se demander pourquoi tant d'argent gaspillé au détriment des salariés qui depuis des années n'ont plus d'augmentations de salaire conséquentes??????????????????????????



    dimanche 7 octobre 2018

    STRESS ET EXCES DE TRAVAIL MENE AU BURN-OUT




    BURN-OUT : terme anglo-saxon qui signifie "se consumer de l'intérieur", le BURN-OUT correspond à un véritable effondrement professionnel associé à une fatigue profonde.

    Rassurez-vous, j'ai su m'arrêter avant que cela m'arrive. D'abord ma santé, les patrons arrivant loin derrière dans mes soucis!!!!!!! Et vous devriez en faire autant, peut-être qu'ils comprendraient enfin pourquoi dans leurs laboratoires il y a tant de problèmes!!!!!

    Le BURN-OUT apparaît lorsque l'individu a dépassé ses capacités d'adaptation au stress et utilisé toutes ses "ressources". Combien de fois as-je fait remarqué, après 42 ans de labeur dans le même laboratoire, que leurs organisations n'étaient pas bonne...

    On estime qu'un à cinq ans peuvent suffire pour mener à un BURN-OUT, alors, surtout n'attendez pas 5 ans...après vous serez foutus!!!!

    Caractérisé par une forte composante émotionnelle, le BURN-OUT va se traduire par un arrêt de l'épanouissement au travail ( en ce qui me concerne, je me suis rattrapée en m'épanouissant au sein de FORCE OUVRIERE) et de l'investissement personnel.
    Derrière le retentissement professionnel et social se cache un autre danger pour l'individu épuisé : l'apparition de pathologies sévères, comme l'infractus du myocarde ou l'AVC (c'est arrivé à une de mes amies).

    BURN-OUT ne signifie pas nécessairement charge de travail élevée, mais difficulté à y faire face. En d'autres termes, l'apparition d'un BURN-OUT dépend de la capacité de l'individu à résister au stress professionnel et à la charge de travail, surtout lorsqu'on a en face de nous des personnes qui n'y comprennent rien, faut pas croire les biologistes, ils n'ont à ce jour plus que le nom de biologiste, pour l'organisation du  travail ce sont des bourricots....

    Avant l'effondrement proprement dit, le BURN-OUT va se signaler par un cortège de signes :
    maux de tête ou de dos, palpitations, trouble du sommeil, consommation accrue d'alcool ou de tabac (au prix où ça coûte, c'est pas le moment!!) émotivité exacerbée, grande fatigue et incapacité à récupérer, manque d'appétit, travail intense mais rendement en baisse, irritabilité, indifférence généralisée ( comme moi, j'en avais plus rien à foutre du Labo!!!! et cela fait mal après tant d'années de bons et loyaux services!!!), isolement social. Tout cela conduit à l'impossibilité de travailler et à l'arrêt de l'activité.



    10 MOYENS EFFICACES D'EVITER LE BURN-OUT :

    1 - S'interroger sur ses motivations : des attentes trop fortes, conduisent au désenchantement ( c'est ce qui m'est arrivé...mais j'ai très vite compris et pensé "qu'ils se débrouillent sans moi!), bien sur, vous aurez compris que je ne parlais pas des collègues de travail!!... bien que pour certaines.!!!.....)
    2 - Etre conscient de ses possibilités : s'accorder de la valeur.  (  bien sur, après 42 ans qui avait
     raison ?? y a qu'à voir ce que sont devenus les laboratoires de biologie médicale ...)
    3 - Clarifier le sens des actions : ne pas se tromper d'engagement (  le syndicat et le droit du travail  avant tout !!!)
    4 - Revoir son mode de vie : équilibrer travail et vie privée, ( j'ai totalement mis le travail de côté et de ce fait j'ai redécouvert le plaisir de vivre libre...)
    5 - Accorder du temps à ses loisirs et à sa vie de famille.
    6 - Renouer le lien : dialoguer avec l'entourage, développer le travail en équipe pourquoi pas!!!( très difficile par nos temps, les mentalités changent, au travail c'est chacun pour soi!!!!)
    7 - Hiérarchiser ses activités : définir des priorités et privilégier celles qui ressourcent et procurent du plaisir ( pour moi, c'est déjà fait!)
    8 - Déléguer une partie de son travail  :( moi j'ai tout donné...d'abord parce que les collègues, ça n'existe plus...en arrêt de maladie professionnelle, j'ai attendu des jours meilleurs)
    9 - Prendre du recul face aux événements : en diminuant notamment la dimension affective dans les rapports avec les autres ( vivre pour soi et non plus pour le travail, surtout pour la considération que l'on a!!!!)
    10 - Privilégier l'hygiène de vie : alimentation, sport, suppression des excitants et autres substances
     ( j'ai fait tout cela et je vous assure que je vais nettement mieux surtout loin du travail, je vous assure que c'est vraiment la bonne solution pour éviter le BURN-OUT ou pour en sortir...)