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vendredi 3 avril 2015

LE TRAVAIL DE NUIT dans les laboratoires de biologie médicale.

LE TRAVAIL DE NUIT CREE UNE USURE PREMATUREE DE L'ORGANISME.

Selon une étude de la Dares, le nombre de salariés nocturnes réguliers a doublé en 20 ans.

DES CHIFFRES :
- 3,5 millions de salariés ont travaillé occasionnellement ou régulièrement de nuit en 2012.
- 8,1 % c'est la moyenne supérieur d'un salaire de nuit par rapport au jour.
- 2001 est l'année où les femmes ont eu l'autorisation de travailler la nuit.

Le travail de nuit est considéré comme un facteur de pénibilité.
Les salariés dorment en moyenne 1 à 2 heures de moins, ce qui augmente le risque de somnolence et altère la vigilance. Donc plus de risques élevés d'accidents du travail ou de trajet. Ils sont plus exposés aux maladies cardio-vasculaires et aux ulcères gastriques,  plus de dépression et d'anxiété. Il se crée donc une sorte d'usure prématurée de l'organisme.
Pour les femmes, de plus en plus d'études montrent un risque accru de cancer du sein. Pour celles qui ne sont pas volontaires, la tolérance à ce type de rythme sera moins facile. C'est vrai que pour certaines, cela peut présenter des avantages : plus de temps en journée pour leurs enfants, plus d'autonomie au travail, meilleure rémunération, mais cela aux dépens de la santé. Si les bénéfices priment pendant des années, après un certain âge cela devient plus difficile. Il faut donc une concertation en amont avec le CHSCT qui aura un suivi régulier de ces travailleurs nocturnes dans les laboratoires de biologie médicales.
Je vous rappelle que tout travailleur de nuit tel que définit à l'article 9.1.5.4 de notre convention collective, bénéficie, avant son affectation sur un poste de nuit et ensuite à intervalles réguliers d'une durée ne pouvant pas excéder 6 mois, d'une surveillance médicale particulière dont les conditions seront conformes aux dispositions légales et réglementaires applicables. Le médecin de travail sera informé par l'employeur de toute absence, pour cause de maladie, des travailleurs de nuit.

Je recommanderai donc de privilégier les rotations intermédiaires entre 2 et 5 jours et dans le sens horaire :
matin, après-midi, soir et nuit. L'idéal, c'est de proposer une équipe de nuit permanente. Les tâches demandant le plus d'attention doivent être exécutées en début de nuit. Et si une personne ne tolère plus le travail de nuit , il faut demander à ce qu'elle repasse en travail de jour.


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