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mercredi 30 mai 2018

MANAGEMENT PAR LA PEUR

Le fait que plusieurs salariés d'une même entreprise aient été victimes d'un management par la peur caractérise un manquement de l'employeur à son obligation de prévention des risques professionnels.
Cette dernière est distincte de la prohibition des agissements de harcèlement moral et ne se confond pas avec elle.

Il s'agit de salariés victimes de
- colère
- irrespect
- manque de considération
-pressions psychologiques

- hyper surveillance
- humiliations du fait de réprimandes injustes ou vexatoires en public ou en situation d'isolement dans le bureau du directeur
- désorganisation de leur travail ou incitation à la délation et à des critiques forcées
- pressions systématiques pour les plus vulnérables

bref " un mode de management par la peur pouvant mener jusqu'à des pratiques de mobbing conduisant à dégrader les conditions de travail, faire souffrir et pousser les salariés de l'entreprise à démissionner.

C'est ce qui ressort des pièces produites par une salariée plaignante, et aussi des différents procès-verbaux d'audition de ses collègues de l'époque, et enfin d'un rapport de l'inspection du travail adressé au Procureur de la République près du TGI.

Pour la Cour de Cassation, dans un arrêt du 6 décembre 2017, il est clair "que de très nombreux salariés de l'entreprise ont été confrontés à des situations de souffrance au travail et à une grave dégradation de leurs conditions de travail.

Seulement c'est pas sur le harcèlement moral envers la salariée, estimé non assez prouvé, que s'est fondé la Cour de cassation, mais sur le manquement de l'employeur à son obligation de prévention des risques professionnels à l'égard de l'ensemble des salariés de l'entreprise, caractérisé par l'ensemble des faits relevés.


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