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samedi 18 juin 2016



Créé aux Journées Internationales de Biologie en octobre 2014, LaboFrance regroupe aujourd’hui plus de 800 sites de laboratoires libéraux et une centaine de plateaux techniques. Cette société par actions simplifiée est désormais opérationnelle depuis le 10 mars 2016 et couvre deux tiers du territoire national, avec un chiffre d’affaires cumulé de 1,2 milliard d’euros.
« L’idée première était de réussir à se structurer nationalement, afin de pouvoir garantir une maîtrise des examens de biologie médicale de A à Z », indique Thomas Hottier, secrétaire général de LaboFrance. Les laboratoires de LaboFrance s’articulent autour de plateaux techniques régionaux « qui permettent de fournir en tout point du territoire français le même degré d’excellence et de gestion des urgences, au plus près des patients », souligne le Dr Hottier. À travers son organisation, LaboFrance offre également à ses patients des prises en charge de haute technicité en s’appuyant sur des laboratoires hyperspécialisés comme le plateau technique BPR, situé à Montargis, ou la plateforme d’analyses génomiques Imagenome,(dédiée au diagnostic pré- et postnatal (DPNI) et à la biopathologie), positionnée à Montpellier.« En mutualisant nos moyens économiques et financiers, nous avons investi dans la biologie médicale du futur, et ce choix nous permet d'assumer pleinement notre indépendance », assure Thomas Hottier. De plus, LaboFrance assure, via sa propre logistique accréditée (PROLOGICS), le transport entre les différents plateaux techniques et, si nécessaire, entre ses laboratoires membres.
« Nous voulions proposer une réelle alternative libérale dans un domaine où l’évolution semblait être préemptée par des opérateurs financiers ou industriels, poursuit-il. Nous aidons les LBM à se structurer régionalement et nous permettons aux jeunes biologistes d’avoir de nouvelles perspectives en remplaçant des confrères sur le départ. La transmission est un véritable problème auquel nous nous devions de trouver des solutions pour éviter qu'un laboratoire qui voit partir ses aînés n'ait d'autre solution qu'un rachat financier »,souligne Thomas Hottier.
Avec 26 % des parts de marché de la biologie privée, LaboFrance propose désormais un modèle solide qui se différencie clairement de celui des opérateurs tels que Labco, Cerba, Biomnis-Eurofins ou Unilabs. Parmi les actionnaires de LaboFrance figurent des regroupements régionaux tels que Biopath, Nordbiologie (région Nord-Pas-de-Calais – Picardie), Biofutur, Bioparis Ouest (Ile-de-France), Atout Bio, Bioxa, Evolab (Alsace - Lorraine - Champagne-Ardenne), Medibio Lab, (régions Centre-Val de Loire, Franche-Comté, et Ile de France), Genbio, Mirialis, Unilians (Auvergne - Rhône-Alpes), Bioaxiome, Labosud Oc Biologie, Gevaulab, Unibio, Biomed 34, Biopole 31, Labo du centre, Biopole 66, Medilab 66 (Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées ), Bioazur, Bioaxiome, Bioesterel, Bioplus, Labosud Provence, Unibio (PACA), Novabio, Ax Bio Ocean (Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes), et Reunilab (Océan Indien). « Nos laboratoires sont détenus à 100 % par des pharmaciens et médecins biologistes en exercice, qui ne sont donc contraints par aucune obligation autre que la qualité des analyses et la fiabilité des résultats. La rentabilité du capital n’entre pas en conflit avec les soins du patient », précise le secrétaire général.
La taille de LaboFrance permet enfin de devenir « un acteur identifié » auprès des grands décideurs, des donneurs d’ordre et des autorités de tutelle, mais aussi d’être un « interlocuteur de poids » vis-à-vis des fournisseurs métiers et non-métiers et de répondre aux défis technologiques de demain. LaboFrance entend en effet développer des outils d’e-santés’interfaçant avec les réseaux de santé publics et privés, afin d’optimiser les prestations de conseils aux patients et aux professionnels de santé.



Mais que deviennent les autres groupements de laboratoires de biologie médicale?????????????


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