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jeudi 1 décembre 2016

CFDT, UN VOTE INUTILE !!

CET ARTICLE EST FAIT POUR LES IMBECILES VOTANT DANS LEURS ENTREPRISES SANS SAVOIR :




Il est vrai que la CFDT a toujours été à la manœuvre pour faire passer – avec sa signature – les pires régressions sociales.
Sous couvert de se présenter comme un syndicat « raisonnable », « réformateur », négociateur », la CFDT revendique son intégration au coté du pouvoir de la classe dominante – en « partenaire du dialogue social » si l’on veut reprendre les éléments de langage et la com’ patronal – c’est à dire en pièce maitresse de la classe capitaliste servant à tenter de faire croire aux travailleurs que la casse de leurs droits et de leurs salaires est le résultat d’une négociation et d’une concertation. Car en réalité, la CFDT ne négocie rien et signe tout. Et derrière le partenaire du dialogue social se cache la collaboration de classe. Elle ne fait qu’affaiblir le rapport de force que peuvent construire les travailleurs et briser le front syndical, puis planter un couteau dans le dos des travailleurs en signant systématiquement des contre réformes inacceptables.
Mais il ne serait pas tout à fait juste de dire que la CFDT ne négocie rien … elle négocie parfaitement le reclassement doré de ses dirigeants, tout en laissant en plan les syndicalistes sincères de la base de la centrale qui à chaque trahison sont nombreux à quitter le navire, quand ils ne sont pas manu militari mis dehors.
Personne ne doit donc être dupe de ce qu’est la CFDT : une succursale du PS, une officine du MEDEF travaillant à la division des travailleurs, militant pour faire passer la casse des droits des travailleurs. Car quand le PS rétablie l’esclave, le CFDT négocie le poids des chaines


La CFDT est en phase d’achever son intégration au pouvoir de l’État.

Pour ne parler que du quinquennat de Hollande, le syndicat est un des principaux appuis de la politique de Hollande, de Valls et du MEDEF auprès des salariés et a participé à toutes les régressions sociales, toutes les attaques contre les salaires, les retraites, le Code du travail, a couvert toutes les fermetures d’entreprises et tous les plans de licenciements. Son secrétaire général, Laurent Berger, se comporte même en véritable VRP de Hollande-Valls-Macron-Gattaz.
L’alliance entre le gouvernement, le patronat et la CFDT, était officiellement scellée dès janvier 2013. C’était l’ANI (accord national interprofessionnel) que la CFDT signe avec le MEDEF afin d’accroître la « flexibilité du travail » et favoriser la compétitivité des entreprises. Pour rappel, les fameux accords de compétitivité-emploi sont consacrés par l’ANI et permettent aux patrons de négocier la solution locale la plus adaptée pour faire baisser le coût horaire du travail. L’ANI c’est aussi des licenciements facilités, avec des délais de recours raccourcis ou amputés pour les salariés, mais également des plans de mobilité interne imposée. La CFDT est fidèle au poste : toujours aux côtés du patronat pour l’aider à maintenir son taux de profit.
Les bouchées doubles
Mais depuis septembre 2015, le bon élève de Valls et Gattaz met les bouchées doubles. Le bilan des trahisons infligées aux salariés, que la CFDT est censée « représenter », est impressionnant. Cela commence le 2 septembre 2015, Laurent Berger déclare au Monde : « Le code du travail est illisible ». En bon collaborateur de Valls et Macron, il prépare les esprits et le terrain de la réforme à venir. Et le syndicat de mettre les mains dans le cambouis des plus crapuleuses mesures anti-ouvrières, signataire des pires accords :
— le 16 octobre, la CFDT signe avec le MEDEF l’accord sur les retraites complémentaires Agirc et Arrco : sous prétexte du déséquilibre financier de ces caisses de retraite, l’âge de la retraite passe de fait de 62 à 63 ans et le montant des pensions est revu à la baisse ! Gattaz est aux anges et rend hommage à ces courageux représentants des salariés : « Ils ont joué un rôle très important et ont été responsables »
— le 27 octobre 2015, alors qu’elle ne représente que 18% du personnel de l’AP-HP, la CFDT signe seule un accord avec Martin Hirsch qui aboutit à la perte pour les salariés de 3 jours de RTT (dont une journée accordée jusque-là aux mères de famille) et à une flexibilité accrue du travail (horaires changeants ; retour des journées de 12h le week-end…). La responsable de la CFDT de l’AP-HP assume la régression sociale qui permet à la direction d’économiser environ 1 000 postes : « Cet accord représente une perte d’avantages sociaux, c’est vrai, mais sommes-nous dans une société qui évolue positivement ? L’AP-HP n’échappe pas à cette réalité. ». Surtout s’adapter et courber l’échine devant les « réformes » dont ont besoin les capitalistes !

Décidément la CFDT joue parfaitement son rôle : partie intégrante de l’État, chargée de réprimer la classe ouvrière, elle est de tous les refrains que celui-ci lui demande d’entonner avec pour choeur tous les moutons adhérents CFDT qui n'attendent  qu'une chose : promotion ou prime peu importe, des miettes ou des restes de festin des grands capitalistes.

Pauvres salariés des laboratoires de biologie médicale qui n'ont encore rien compris!!!! 

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