Labosud OcBiologie, qui se présente comme le "premier groupe libéral national de biologie médicale", est une des sociétés les plus impliquées dans la création, signée le 10 octobre à Paris, d'une holding constituante baptisée Labofrance, appelée à prendre une place majeure dans ce secteur.
Le groupement de 72 laboratoires d'analyses biologiques médicales, basé à Montpellier, prend, ainsi, une part active dans la création d'un réseau de "biologie libérale" réunissant plusieurs structures du même type réparties dans tout le pays : des groupements régionaux (Oriade, Genbio, Bioesterel...) et des réseaux nationaux non capitalistiques (BPR, Labster...).
La création de cette holding impliquerait une trentaine de sociétés et de laboratoires, soit 25 % du secteur, avec des chiffres d'affaires compris entre 3 M€ et 50 M€. Sous cette configuration, Labofrance pèserait déjà 1,1 Md €, avec de bonnes perspectives pour que ce chiffre atteigne, sous peu, 1,5 Md €, selon Georges Ruiz, président de Labosud OcBiologie.
"De par la loi, nous sommes limités géographiquement à nous étendre sur trois ou sur six territoires de santé, là où les grands groupes, dits "industriels", de notre secteur peuvent s'étendre à 10 ou 12 régions médicales en vertu de divers montages juridiques et financiers, commente-t-il. Face à ces groupes, souvent contrôlés par des fonds de pension, la structure libérale que nous sommes veut aider les groupements régionaux adhérents à Labofrance à se développer et à atteindre la maîtrise territoriale régionale, comme nous l'avons fait."
Labofrance ambitionne de réunir rapidement 50 % des laboratoires du secteur. Concrètement, tous les biologistes pourront être actionnaires, à titre individuel, de la holding. La charte, le statut et le règlement intérieur de Labofrance devront être rédigés, selon Georges Ruiz, avant le 30 juin 2015.
Labosud OcBiologie (800 salariés) a réalisé un chiffre d'affaires global de 100 M€ en 2013.
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