CERBA MIS EN VENTE...................
On sait que le mercato de la biologie médicale est particulièrement actif, le marché des transferts de propriété des laboratoires agite petits, moyens et gros acteurs, aussi bien libéraux que financiers. La course aux volumes, appuyée par des process optimisés de logistique et d’industrialisation, permet de faire disparaître une concurrence trop proche et surtout de contrebalancer la baisse des tarifications imposées quasi annuellement à la profession. Contracyclique, le secteur de la Santé rassure les investisseurs de tous horizons.
Le journal Les Echos du vendredi 22 juillet rapporte la mise en vente de CERBA par PAI PARTNERS, son actionnaire, pour l’automne, avec des chiffres vertigineux : entre 1,5 et 2 milliards d’€, pour un chiffre d’affaires de 605 millions et un multiple de l’EBE de 12 à 13 fois (155 millions d’€).
Mais finalement une surprise relative si on se souvient que le fonds CINVEN a pris le contrôle de LABCO pour 1,2 Milliards (plus de 9 fois l’EBE) et SYNLAB pour 1,7 milliards (12 fois l’EBE).
Les affaires valent en effet ce qu’elles rapportent !
Quels seront les acheteurs ? Fonds de pension ? Acquéreurs de pays émergents (pourquoi pas des investisseurs chinois ?), autres fonds LBO ? Industriels ? En tout cas un beau sujet d’école, tant pour les conseils que les praticiens, que pour d’autres secteurs avec plateaux techniques de la santé. Un beau sujet de réflexion aussi pour le Ministère de la Santé et les autorités de tutelle sur la dépense médicale.
La biologie médicale s’échappe du corset de la profession libérale, elle devient un bel exemple d’une consolidation sectorielle qui s’applique à bien d’autres secteurs d’activité. La pression sur les marges impose un business model différent en taille, organisation, diversification et innovation.
Et une question encore plus large que n’aimeront pas Conseil de l’ordre et Syndicats : à quand une fusion des professions du diagnostic médical ?
ET NOUS PAUVRES SALARIES, ILS ATTENDENT QUOI POUR NOUS DONNER UN SALAIRE DECENT A LA HAUTEUR DE LEURS AMBITIONS ???
ET NOUS PAUVRES SALARIES, ILS ATTENDENT QUOI POUR NOUS DONNER UN SALAIRE DECENT A LA HAUTEUR DE LEURS AMBITIONS ???
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