UNILABS : fondé en 1987 en Suisse. A partir de 1989, il développe ses activités à l'international en s'implantant en Italie, en Espagne, puis à Moscou. En 1997, UNILABS est côté à la bourse Suisse. La première acquisition en France date de 2000, et de nouvelles implantations en Europe suivent (Portugal, Royaume-Uni, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège, Suède). En 2012, il se dit leader en Suisse, Norvège et en Suède, et second sur le marché Portugais. En France, il se positionne second sur le marché de la "routine testing" et leader en "anatomic patholoogy".
Le chiffre d'affaire en 2012 est de 548 millions d'euros, avec 22% de son chiffre d'affaire en France derrière la Suisse et la Suède. Ses principaux actionnaires sont 4 fonds d'investissement : Nordic Capital, Apax Partners, Global Health Partner et Rhino Partners.
L'année 2007 a été marquée par l'acquisition d'UNILABS par Capio, cette opération consistait à racheter 38.1 % du capital et 50.8 % des droits de vote d'UNILABS. Le nom d'UNILABS est maintenu, ainsi que le siège à Genève.
LABCO : En juin 2004, la première société d'exercice libérale est achetée par LABCO pour 60 millions d'euros. La SAS LABCO Holding a été créée un an plus tôt avec l'aide de laboratoires et de financiers. En 2007, LABCO s'implante en Italie et en Allemagne, puis se développe en Europe en Espagne, Belgique, Hollande et le Portugal. En 2008, LABCO lève 728 millions d'euros auprès de 3i (leader européen du capital investissement), CIC France, TCR capital, Natixis investment Partners et ICG pour accélérer son développement en Europe. En 2009, 3i représente 20 % du capital de LABCO, 59 % restent détenus par les professionnels de santé du réseau. En juillet 2014,, la presse révèle que LABCO envisage une éventuelle entrée en Bourse pour la fin de l'année. Cela proviendrait que des investisseur au capital de LABCO n'ont pas trouvé preneur de leurs actions au prix souhaité de 1 million d'euros pour un CA de 600 millions d'euros. CERBA n'a pas donné suite non plus! Aucun actionnaire n'étant prêt à prendre la suite à ce prix, LABCO a donc l'idée d'introduire la société en bourse. En effet, les petits actionnaires alléchés pourraient être moins regardant et payer l'addition. Information confirmée par une note confidentielle ?? remise par LABCO à 3 Ministères (Santé, Economie,Justice). L'enjeu de cette note étant de solliciter une intervention gouvernementale assurant que les investisseurs de LABCO ne seraient pas attaqués en justice suite à une introduction en bourse, puisqu'en France, une connaissance exhaustive des investisseurs s'impose, les actions étant nominatives.
NOVESCIA : En septembre 2008, Patrice Chapuis quitte la Générale de santé pour créer NOVESCIA. Il fédère des laboratoires en ville ou dans les cliniques autour de pôles régionaux et de plateaux techniques automatisés. Pour ce faire, il associe les médecins biologistes dont il rachète les LBM, au capital et aux décisions. En 2010 NOVESCIA a repris plus de 70 laboratoires indépendants en rachetant les 25 laboratoires détenus par le précédent employeur"La Générale de Santé." Son objectif est de détenir 10 % du marché français de la biologie médicale. Devant les piètres résultats de la société, en avril 2011, Patrice Chapuis est débarqué, Pierre Forest prend la présidence de NOVESCIA qui à cette époque regroupe près de 80 laboratoires et 1600 salariés pour un chiffre d'affaire de 130 millions d'euros. Le modèle s'organise par régions articulées autour d'un plateau technique dès qu'un ensemble de laboratoires est en mesure de traiter 1000 dossiers par jour. La société propose aux dirigeants de laboratoires rachetés de rentrer au capital des holdings régionales. En 2010, NOVESCIA ambitionnait d'être le N°1 d'un secteur présenté comme un"Eldorado". Trois ans plus tard, il faut déchanter, et NOVESCIA doit céder ses laboratoires dans la région de Nice.
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