Un plan national de lutte contre la maladie de Lyme
Marisol Touraine a présenté, le 29 septembre, un plan de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques. Il vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés les patients atteints de ces pathologies et à mobiliser tous les outils disponibles pour prévenir la maladie.
Un plan national de lutte contre la maladie de Lyme
Les maladies liées aux tiques sont nombreuses : maladie de Lyme, encéphalite à tiques, Rickettsioses… Leur progression et les problèmes qu’elles posent sont dus à une multitude de facteurs, notamment l’extension des tiques sur le territoire métropolitain et les contacts de plus en plus fréquents entre l’homme et la nature dans les zones périurbaines.
27 000 personnes infectées
La maladie de Lyme est due à une morsure de tique infectée. On estime que 27 000 personnes en sont atteintes en France. L’infection peut être asymptomatique mais, le plus souvent, elle se traduit par un érythème migrant qui peut être soigné par un traitement adapté. En l’absence de prise en charge, l’infection peut provoquer une maladie parfois invalidante avec des douleurs articulaires durables, voire une paralysie partielle des membres.
Le plan présenté le 29 septembre par Marisol Touraine a été conçu pour répondre aux interrogations des associations de malades et des professionnels de santé sur « les formes multiples de maladies liées aux tiques, sur les difficultés liées au diagnostic et sur la prise en charge des formes tardives », assure le ministère.
Des centres de prise en charge en 2017
Ce plan comporte une série d’axes stratégiques et une quinzaine d’actions. Il s’agit d’abord de renforcer l’information des professionnels et de la population pour prévenir l’apparition de nouveaux cas.
Autre orientation majeure : améliorer le diagnostic et la prise en charge médicale. Un bilan standardisé sera d’ailleurs mis à la disposition des professionnels de santé tandis qu’un protocole national de diagnostic et de soins élaboré en lien avec les associations de malades sera mis en place. Des centres de prise en charge spécialisés ouvriront en 2017.
Développer de nouveaux outils de diagnostic
La recherche va également être mobilisée pour « améliorer les connaissances sur la maladie de Lyme et les autres maladies transmises par les tiques », précise le ministère. Afin d’améliorer les tests diagnostiques disponibles sur le marché, l’Institut Pasteur engagera, en lien avec les laboratoires de la recherche en santé animale, des travaux pour développer de nouveaux outils de diagnostic.
La gouvernance de ce plan intègre un comité de pilotage accueillant les associations de patients. Il se réunira deux fois par an. Le site Internet du ministère de la Santé proposera quant à lui un dossier consacré à ce plan avec, en particulier, un volet portant sur l’accès aux soins.
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