Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

dimanche 21 octobre 2018

LES CHIFFRES DE L'ACCREDITATION.



Pour le COFRAC, c'est un "succès" et un "pari gagné" : au 31 décembre 2017, 99,3% des LBM étaient accrédités. A ses yeux, la modification de calendrier laissant au 31 décembre aux LBM leurs a permis de bénéficier de délais suffisants pour se mettre en conformité avant l'échéance.

La prochaine étape pour les LBM devrait consister d'ici le 1er novembre 2020, à obtenir l'accréditation sur la totalité de leur activité.

Mais il y a quelques mois le syndicat des biologiste SDB a lancé sa propre enquête auprès de ses 1250 adhérents sur leur ressenti personnel  concernant l'accréditation délivrée par e COFRAC.
Verdict : l'accréditation des LBM est trops lourde et sans lien avec la qualité des soins.
COMME UN DOUTE : l'accréditation ne fait plus vraiment l'actualité, les biologistes médicaux ne semblent peu convaincus par le lien entre la démarche d'accréditation trop lourde et la qualité des examens rendus aux patients.
72.5 % des biologistes estiment que le processus génère une charge de travail trop lourde (49%) voire insupportable (23.5%)
79.5% trouvent trop de documents à fournir (45.07%) ou beaucoup trop (34.51%), tout comme ils sont 84.28 % à juger trop important (47.14%)le nombre de documents à renvoyer ou beaucoup trop (37.14%) à chaque fois au COFRAC.
Mais il n'y a pas que l'excès de paperasserie qui est pesant. Les relations avec le COFRAC sont, elles aussi, crispantes aux yeux des biologistes. Seul point véritablement positif : pour 59% de biologistes, les relations entre leur laboratoire et le responsable de l'accréditation du COFRAC sont régulières et plutôt satisfaisantes. Elles ne sont tendues que pour 5%, neutres à 55.74% et constructives à 39.34%.

Mais l'essentiel est peut-être ailleurs et a trait à l'intérêt de l'accréditation au regard des soins prodigués aux patients. 59 % des biologistes  sont convaincus que la visite des évaluateurs COFRAC n'a aucun impact sur la qualité de prestation des labos pour les soins prodigués aux patients. Ils ne sont que 24% a pensé le contraire.
Seuls 24% des sondés estiment que les écarts signalés sont pertinents (23%) ou très pertinents (1%) par rapport aux soins prodigués aux patients. L'écrasante majorité (76%) affirme que ces écarts n'apportent rien aux soins. Pire encore, 32% pensent que ces écarts signalés sont contre-productifs pour la qualité des soins.

Près de 10 ans après le début du  processus, le bilan est donc largement négatif.

On peut se demander pourquoi tant d'argent gaspillé au détriment des salariés qui depuis des années n'ont plus d'augmentations de salaire conséquentes??????????????????????????



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire